Infolettre 1 avril 2016

Le 7 avril 2016 par Vincent Couture à 14 h 09 min

Tout débuta à partir d’un questionnement…

Mes salutations à tous les membres et descendants de notre illustre ancêtre en terre de Nouvelle-France, Guillaume Cousture. Depuis un peu plus de deux ans, je suis membre de notre association et de plus, élu trésorier au sein de son conseil d’administration. Ainsi, j’ai une fierté de porter cet illustre nom, faisant partie intégrante de l’une des familles souches qui ont façonné le Québec. Ma présence comme membre de l’association et au sein du conseil d’administration ne sont, je le pense et le ressens, le fruit du simple hasard. Comme si j’en étais destiné. Le tout débuta par un léger questionnement…

Je me souviens, étant plus jeune, soit vers la période de l’adolescence, j’ai ressenti ce questionnement sur ma lignée familiale, mes ancêtres ; qui était le premier venu ici. Connaissant et instruit – faut le dire un peu minimalement, de la base – de notre histoire, ce questionnement partait de cela. Voilà les détails, les éléments du point de départ de cette quête : allant visiter, avec mon père, mon grand-père paternel, je me souviens d’avoir eu à l’esprit cette question : lui est mon grand-père, il a eu un père ; donc, c’est mon arrière-grand-père. Ce dernier a eu un père, et ainsi de suite. Il y eut donc un premier ! Tout cela me semblait bien logique.

Voici mon histoire, et ma présence : mon grand-père Couture est né dans la région de Bellechasse, dans le hameau de Saint-Anselme. Son père, lui, est né à Lambton, à la limite de la Beauce, municipalité située près de Lac-Mégantic. Fait anodin : pour ma part, je suis né dans la région de Thetford-Mines, plus précisément à Disraeli. J’y ai grandi. Mon patelin natal se trouve tout près de celui de mon arrière-grand-père. Peut-être que le hasard a voulu cela. Dieu seul le sait – et le diable s’en doute, comme on dit. Quand à ma grand-mère paternelle, elle vit le jour dans le Bas-du-Fleuve, dans la région de Kamouraska. Son village natal m’est parti de l’esprit, quoique j’ose affirmer que c’est St-Pascal-de-Kamouraska.

Dans le temps, l’État encourageait ses citoyens à se faire colons, à partir à l’aventure, et toute une aventure, pour coloniser les contrées reculées, quasi perdues. Mon grand-père, avec son père, partit pour l’Abitibi, région à l’époque de colonisation. Quand à ma grand-mère, elle partit également, avec ses parents, pour cette région. Mes grands-parents se rencontrèrent là, terre de colons. Ce qui fit que pendant plusieurs années, et encore aujourd’hui, je me tape plusieurs heures de route pour visiter la famille, encore établie là-bas.

Voilà donc les éléments de mon questionnement menant à la réponse de mon ancêtre, du premier. Mon grand-père, son père, encore son père, et ainsi de suite. Comme vous tous, comme nous tous. J’ai eu la réponse à ma question, culminant à ce premier, Guillaume. L’on peut affirmer : vive Guillaume vive le jour qui l’a vu naître. Que sa mémoire demeure en sa descendance à tout jamais. Tout débuta à partir d’un questionnement…

Le texte a été écrit par Monsieur Stéphane Couture.

English

It all started from a questioning …

My greetings to all the members and descendants of our illustrious ancestor land New France, Guillaume Cousture. For a little over two years, I am a member of our association and more, elected treasurer in its board of directors. So I have pride in wearing this illustrious name, an integral part of one of the founding families that shaped Quebec. My presence as a member of the Association and in the Board of Directors are not, I think and feel, the fruit of chance. Like I was in for. It all started with a slight questioning …

I remember being younger or to the period of adolescence, I felt that questioning my family line, my ancestors; which was the first came here. Knowing and educated – must tell the somewhat minimally from the base – in our history, this questioning was leaving it. Here’s the details, the starting point of the elements of this quest: going to visit with my father, my paternal grandfather, I remember having my mind this question: it is my grandfather, he had a father; Therefore, it is my great-grandfather. The latter had a father, and so on. So there was a first! It all seemed very logical.

Here’s my story, and my presence Couture my grandfather was born in the Bellechasse region, in the hamlet of Saint-Anselme. His father, he was born in Lambton, on the edge of the Beauce town near Lake Megantic. Innocuous: for my part, I was born in Thetford-Mines region, specifically in Disraeli. I grew. My hometown native is close to that of my great-grandfather. Maybe luck would have it. God knows – and the devil is in doubt, as they say. When my paternal grandmother, she was born in the Lower St. Lawrence, in the Kamouraska region. His hometown is gone from my mind, though I dare say it’s St-Pascal-de-Kamouraska.

In time, the government encouraged its citizens to make settlers to go on an adventure and an adventure to colonize remote areas, almost lost. My grandfather, with his father, left for Abitibi region to colonization era. When my grandmother, she also went with his parents to this region. My grandparents met there, land settlers. What made that for several years, and even today, I tape several hours away to visit family, yet established there.

These are the elements of my questions leading to the answer of my ancestor, the first. My grandfather, his father, his father again, and so on. Like all of you, like all of us. I had the answer to my question, culminating in the first, William. One can say: vivid bright William the day he was born. May his memory remains his descendants forever. It all started from a questioning …

The text was written by Stéphane Couture.


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